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: Le 06/01/2022 à 07:03 | MAJ à 18/07/2024 à 17:23
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Publié : Le 06/01/2022 à 07:03 | MAJ à 18/07/2024 à 17:23
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Se basant sur diverses études concernant l’évolution de la pandémie en fonction de l’celle de la campagne vaccinale, Didier Raoult a mis en valeur l’absence “d’évidence” dans la capacité des vaccins à contrôler les infections. Il a également jugé l’immunisation des enfants injustifiée, vu le niveau extrêmement faible de mortalité chez les mineurs.
À l’heure où de nombreux pays font face à une recrudescence des infections causées par l’Omicron et réfléchissent à la nécessité d’une quatrième dose, le professeur Didier Raoult a qualifié les vaccins d’incapables de maîtriser la pandémie.
Se référant à une étude réalisée entre le 8 et 30 décembre 2021, il a constaté dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube que près de 35% des cas d’infection avaient lieu dans les “deux ou trois semaines après le vaccin”.
Selon ses dires, une étude californienne est arrivée à la même conclusion, constatant “une poussée d’infections” dans les premiers 15 jours suivant l’injection, et une deuxième trois ou quatre mois plus tard.
Compte tenu du suivi présenté par l’université Johns-Hopkins sur le nombre de cas, de décès et de doses administrées, il estime qu’”on ne peut pas voir qu’il y a un contrôle d’épidémie par les vaccins”, notamment en cas d’utilisation des vaccins ADN ou ARN messager.
Par ailleurs, il n’a privilégié aucune éventuelle raison: “Peut-être à cause des variants, peut-être à cause de poussées d’infections après la vaccination, il y a une réflexion à avoir”.
“Il faut pas croire ce que dit la presse, la presse dit la vérité du jour, ça diminue c’est grâce au vaccin, si ça augmente c’est pas sa faute ou parce qu’il faut faire une deuxième, troisième ou quatrième infection. On ne peut pas jouer comme ça”, conclut-il.
Confirmant l’efficacité des vaccins dans la diminution de la mortalité, il s’est cependant montré dubitatif quant au besoin d’immuniser sans faire de distinction d’âge et d’état de santé.
En citant toujours la même étude de Stanford, le Pr Raoult a affirmé que le taux de mortalité dans la tranche d’âge 0-18 ans était de 0,0013% et augmentait considérablement chez les plus de 80 ans, les personnes âgées étant “la cible”. C’est la raison pour laquelle il a estimé que la vaccination aurait “du sens” à partir de 50 ans.
D’où son avis que “la vaccination des enfants n’est pas justifiée”. Entre-temps, les autorités sanitaires et le gouvernement ont à de nombreuses reprises prôné la nécessité de vacciner les jeunes qui participent à la transmission du virus, et ont ouvert la vaccination à tous les enfants dès cinq ans, sans la rendre obligatoire et sans la conditionner à l’obtention du pass sanitaire.
La campagne de vaccination se poursuit
Alors qu’Israël a commencé à administrer une quatrième dose chez certains groupes de population dont les plus de 60 ans, les personnes immunodéprimées et atteintes de comorbidités, ainsi que le personnel soignant, le gouvernement français a déclaré attendre les résultats de cette campagne avant de l’autoriser dans l’Hexagone.
Même si Olivier Véran a déclaré que ce sujet était simplement à l’étude, il a suggéré la possibilité d’introduire un système de rappels réguliers en cas de reproduction de vagues “meurtrières et paralysant le pays”.