Le prix de l’or poursuit sa flambée spectaculaire sur les marchés mondiaux. Porté par une demande soutenue et l’escalade des tensions géopolitiques, notamment entre les États‑Unis et la Chine, le métal précieux a culminé ce mercredi après‑midi à 3 309,90 dollars l’once.
Depuis le franchissement symbolique du seuil des 3 000 dollars le 18 mars, l’or n’a cessé de grimper.

Il a dépassé les 3 100 dollars le 31 mars, puis les 3 200 dollars le 11 avril. Cette tendance haussière est alimentée par l’incertitude économique mondiale, la volatilité persistante des marchés financiers et les politiques monétaires accommodantes adoptées par plusieurs grandes banques centrales.

Selon le Financial Times, cette montée s’explique également par « une ruée vers les valeurs refuges » dans un contexte de craintes de ralentissement de la croissance mondiale, de persistance de l’inflation et de conflits prolongés au Moyen‑Orient et en Ukraine. Le journal souligne que « les banques centrales, notamment celles des marchés émergents, continuent d’acheter de l’or à des niveaux record, renforçant la pression sur l’offre ».
Les experts estiment que la dynamique pourrait se maintenir, à moins d’un apaisement significatif sur la scène internationale.