
Chaque année, des milliers de macaques sont exportés pour la recherche biomédicale. Pourtant, un détail trouble les experts : les chiffres ne concordent pas.
D’après les données officielles du CITES, en 2020, l’île Maurice a exporté 2 285 macaques vers les États-Unis. Cependant, les statistiques américaines n’en recensent que 1 787 à l’arrivée. Où sont passés les autres ? En 2021, la France a reçu 180 macaques de Maurice, mais leur destination finale demeure floue. Un expert en trafic animalier s’interroge : « Ces écarts sont préoccupants. Où sont passés ces animaux ? Il pourrait s’agir de réexportations ou, pire encore, de commerce illégal. »
Le mystère des macaques disparus reste entier, soulevant des questions sur la transparence du commerce animalier.
Aujourd’hui, de nouvelles méthodes promettent de remplacer l’expérimentation animale : les organes-sur-puce imitent les réactions humaines, l’intelligence artificielle prédit les effets secondaires sans tests biologiques et les cultures cellulaires permettent une modélisation plus précise des maladies. Un chercheur en biotechnologie témoigne : « Nous avons des alternatives plus fiables que les tests sur animaux, mais leur adoption reste lente… ».
L’espoir est là, mais la transition prendra du temps. Les macaques seront-ils enfin épargnés ? L’avenir de la recherche pourrait bien en dépendre…