L’année écoulée a été très mouvementée sur le plan de la justice. L’on a notamment assisté à des private prosecution contre trois ministres. Mais 2021 promet d’être tout aussi intense.
Janvier démarrera sur les chapeaux de roue. Déjà, le 7 janvier, devant le tribunal de Port-Louis, Yogida Sawmynaden prendra place dans le box des accusés dans le cadre de la Private Prosecution de Simla Kistnen pour emploi fictif.
Le 15 janvier marquera la reprise des travaux de l’enquête judiciaire sur le décès suspect de Soopramanien Kistnen.
Cinq jours après, soit le 20, le Privy Council écoutera l’appel de la firme Betamax. Cette dernière conteste la décision de la Cour suprême d’annuler l’award donné par le Centre d’arbitrage international de Singapour obligeant la State Trading Corporation à lui verser des dommages de Rs 4,5 milliards pour rupture de contrat.
Les yeux seront aussi rivés sur les pétitions électorales. Sept d’entre elles réclament un nouveau décompte des voix alors que deux visent à invalider l’élection des trois élus.
Fin janvier, débuteront finalement les travaux de la Court of Investigation visant à faire la lumière sur le naufrage du MV Wakashio et tout ce qui a suivi. Cette instance devra aussi déterminer si les procédures, concernant la localisation, le contrôle et le suivi des navires dans nos eaux, ont été respectées. Elle est présidée par l’ancien juge Abdurrafeek Hamuth, épaulé de l’ingénieur marin Jean Mario Geneviève et de l’expert maritime Johny Lai Kam Leung.
Les travaux de la Court of Investigation sur le naufrage du remorqueur Sir Gaëtan devraient débuter durant le premier trimestre de cette année. L’ex-juge Gérard Angoh et ses assesseurs, Mahendra Babooa et Mahamad Dowlut, ont pour mission de déterminer les circonstances du drame qui s’est joué au large de Poudre d’Or le 31 août dernier.
L’appel du bureau du DPP dans l’affaire des coffres-forts sera aussi écouté dans le courant de l’année tout celui interjeté dans l’affaire Boskalis.