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Keshinee: Le 11/08/2025 à 10:00 | MAJ à 11/08/2025 à 10:07
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AIRPORT SSR
Publié : Le 11/08/2025 à 10:00 | MAJ à 11/08/2025 à 10:07
Par : Dooshina Appigadu

La nomination de Frédéric Curé, gendre de Paul Bérenger et membre du comité central du MMM, au poste de président d’Airport Holdings Ltd (AHL) suscite une vive polémique depuis vendredi dernier. Sur les réseaux sociaux ainsi que dans les rangs de l’opposition parlementaire et extra-parlementaire, cette décision est perçue comme un cas flagrant de népotisme.

Sur sa page Facebook, Raj Ramlagun, ancien cadre d’Air Mauritius et ancien porte-parole des petits actionnaires de la compagnie d’aviation nationale, remet en cause l’existence même d’AHL. Selon lui, cette entité « n’avait pas et n’a toujours pas sa raison d’être » et aurait dû être dissoute depuis longtemps. « Air Mauritius (AML) doit pouvoir se concentrer sur son cœur de métier, tout comme MK et Mauritius Duty Free Paradise », estime-t-il.

Pour Raj Ramlagun, la filiale Airmate, sous la houlette de MK, représente un fardeau financier supplémentaire et inutile. Il plaide pour une intégration complète d’Airmate au sein de MK, soulignant que l’objectif initial de créer cette structure en tant que centre de services externalisés (BPO) n’a jamais été pleinement réalisé, d’autant plus dans le contexte financier difficile actuel.

Il est désormais nécessaire de réaliser une évaluation objective de l’efficacité de ces structures ainsi que de la valeur ajoutée réelle de chacune des entités relevant d’AHL, afin de libérer certaines d’entre elles ou de procéder à des intégrations réfléchies, dans le but d’optimiser leurs performances et d’assurer une meilleure responsabilisation selon leurs domaines d’activité, mettant ainsi fin à des expérimentations coûteuses, souligne Raj Ramlagun.

Par ailleurs, le Deputy Prime Minister, Paul Bérenger tiendra le mardi 12 août une conférence de presse au cours de laquelle la nomination de Frédéric Curé à la présidence d’AHL devrait être évoquée.

Rappelons que Paul Bérenger lui-même avait exprimé son mécontentement jeudi dernier lors d’une conférence de presse, critiquant non seulement certaines nominations récentes, mais aussi les lenteurs administratives qui paralysent plusieurs secteurs stratégiques.