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TopFMaster: Le 03/02/2025 à 08:47 | MAJ à 03/02/2025 à 08:51
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Publié : Le 03/02/2025 à 08:47 | MAJ à 03/02/2025 à 08:51
Par : TopFMaster

Avec l’arrivée du nouveau gouvernement, une vague de nominations a été entérinée, soulevant des interrogations sur les critères de sélection. Dernier exemple en date, vendredi dernier, où le Conseil des ministres a validé plusieurs désignations stratégiques : Claire Le Lay-Commins à la présidence de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA) ou encore Ashok Prayag à celle de la State Insurance Company of Mauritius (SICOM). Parmi les autres figures récemment placées, on retrouve Rama Sithanen à la Banque de Maurice, Kishore Beegoo à Air Mauritius ou encore Lormus Bundhoo à AML/ATOL.

Ces nominations ravivent une question essentielle : Sont-ils les bonnes personnes au bon endroit ? « The right man at the right place ?". Les observateurs politiques restent partagés.

Yvan Martial estime qu'il est trop tôt pour juger la compétence des nouveaux dirigeants, seul le temps en apportera la preuve. Il critique également le système en place depuis 1982, où chaque gouvernement au pouvoir nomme les amis, les agents politiques.

D’autres, comme Lindsay Rivière, déplorent un manque de transparence et de renouvellement. Il souligne que le processus de recrutement reste opaque, avec un recyclage d’anciens cadres plutôt qu’un appel à candidatures ouvert, pourtant promis lors de la campagne électorale.

Lindsay Rivière affirme que pour de nombreux jeunes aspirants, c’est une occasion manquée de prouver leur valeur dans la gestion publique.

Pour le gouvernement, ces nominations reposent sur une question de confiance.

La question reste posée : gouverner, est-ce simplement placer ses fidèles ou chercher les meilleurs profils pour servir l’intérêt général ?