Trois jugements ont été rendus par le tribunal de Savanne, cette semaine, dans deux cas d’infraction aux restrictions imposées lors du confinement en 2021. La magistrate Ameerah Dhunnoo a condamné l’un des prévenus et accordé le bénéfice du doute aux deux autres, un couple, poursuivi pour le même délit.

Le couple était poursuivi séparément pour avoir enfreint les restrictions de déplacement. Ils étaient hors de leur maison le 27 mars 2021 alors qu’il y avait une ordonnance temporaire de restriction de déplacement était en vigueur dans le pays. Les deux ont plaidé non coupable.

Des policiers ont témoigné. Ils ont indiqué avoir interpellé l’homme sur un vélo électrique, avec son épouse comme passagère. Ils leur ont indiqué que selon la catégorisation alphabétique, ils n’avaient pas le droit de circuler.

Le pilote et sa passagère ont souligné qu’ils se rendaient au supermarché car l’époux venait d’être payé. Ils ont été verbalisés.

Lors de leur interrogatoire, les deux ont déclaré qu’ils ne savaient pas lire, qu’ils ne savaient pas qu’ils n’avaient pas le droit de sortir et qu’il n’y avait pas de nourriture chez eux.

Dans les deux jugements concernant le couple, la magistrate Ameerah Dhunnoo dit être convaincue que c’est pour acheter des provisions que mari et femme était hors de chez eux. Sortir pour se procurer des denrées alimentaires essentielles ne peut être considéré comme une violation de la loi. D’où le bénéfice du doute.

La magistrate Ameerah Dhunnoo a condamné, cette semaine, un autre habitant du Sud pour non-port du masque de protection. Le prévenu a été verbalisé le 27 juillet 2020 dans la cour du poste de police de Chemin Grenier. Il ne portait pas de masque et une forte odeur d’alcool émanait de lui.

En cour, le prévenu a juré qu’il portait bel et bien un masque mais a été démasqué lors du contre-interrogatoire.