Aller au contenu principal
Accueil
Zufarullah: Le 24/03/2025 à 09:12 | MAJ à 24/03/2025 à 09:12
Main picture
Publié : Le 24/03/2025 à 09:12 | MAJ à 24/03/2025 à 09:12
Par : Zufarullah

Pack & Blister – Enquête sur l’achat de respirateurs artificiels : 

L’attribution des contrats d’urgence pour l’acquisition de respirateurs artificiels par le ministère de la Santé durant la pandémie de COVID-19 continue de soulever des interrogations.

La Financial Crimes Commission (FCC) a auditionné le Surintendant Healthcare Technology ainsi que l’ex–Head of Procurement du ministère de la Santé concernant l’achat de ces équipements pendant le confinement.

L’enquête sur l’acquisition des respirateurs artificiels durant la pandémie s’est poursuivie, le vendredi 21 mars, avec la déposition du Dr Doomun, ex–Head of Procurement du ministère de la Santé. Selon des recoupements, après examen du dossier, ce dernier avait recommandé au High-Level Committee de ne pas procéder à l’achat de ces équipements.

Cependant, ce comité, chargé des acquisitions d’urgence lors de la pandémie, aurait ignoré ces recommandations et décidé d’aller de l’avant avec l’achat des respirateurs artificiels.

Rappelons que le High-Level Committee était présidé par l’ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth.

La veille des révélations du Dr Doomun, soit le jeudi 20 mars, il avait été révélé qu’une brochure détaillant certaines spécifications techniques avait été remise au Surintendant Healthcare Technology du ministère de la Santé, Rajendra Seetaloo. Toutefois, ce document ne précisait ni la marque ni le modèle des équipements concernés.

Lors de son audition, Rajendra Seetaloo a expliqué avoir demandé des précisions supplémentaires sur ces éléments ainsi qu’un certificat attestant de la conformité des appareils.

La brochure en question était supposée détailler les spécifications des respirateurs de la marque Alpress Aero Duo.

Cette affaire avait suscité une vive polémique en 2020. La société Pack & Blister Ltd avait décroché un contrat de Rs 476 millions pour la fourniture de respirateurs à Maurice. Or, au lieu des équipements attendus, ce sont des appareils BiPAP, d’une valeur bien inférieure, qui avaient été livrés.