Alors que la proclamation des résultats des lauréats de la cuvée 2024 est prévue ce vendredi 7 février, les regards se tournent vers ceux qui, au fil des années, ont marqué l'histoire du système éducatif mauricien. Ces anciens lauréats ont tracé, au fil du temps, des voies d'excellence, souvent en surmontant des défis personnels et professionnels.
Pierre Dinan, décédé l'année dernière à l'âge de 87 ans, a obtenu le prestigieux titre de lauréat en 1956. Élève du collège du Saint-Esprit, il a pu poursuivre ses études au Royaume-Uni. Par la suite, il est devenu expert-comptable et s'est engagé activement dans des débats d'envergure sur l'avenir financier et économique de la nation, raconte son épouse, Monique.
De son côté, Monique Dinan n’a pas obtenu de bourse après avoir passé les examens du HSC. Cependant, déterminée à poursuivre ses études, elle a contracté un prêt et est partie en Irlande, où elle a obtenu son premier diplôme. Par la suite, une bourse lui a été attribuée, ce qui lui a permis de se rendre au Canada, où elle a décroché sa maîtrise.
Vina Balgobin, première lauréate du collège Maurice Curé SSS, raconte qu’elle n’avait aucune attente particulière quant à l’obtention du titre de lauréate. Issue d’une famille modeste, cette distinction lui a permis de poursuivre ses études à l’étranger.
Cela fait 10 ans que Tesha Varaden a été proclamée lauréate. Elle explique qu’elle a travaillé d'arrache-pied pour atteindre cet objectif, car cette bourse était essentielle pour lui permettre de poursuivre ses études supérieures.
L'histoire de ces anciens lauréats met en lumière l'importance des bourses pour accéder à l'éducation supérieure, un levier essentiel pour façonner l'avenir du pays.