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Fabrice_C: Le 24/03/2025 à 10:27 | MAJ à 24/03/2025 à 10:33
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Publié : Le 24/03/2025 à 10:27 | MAJ à 24/03/2025 à 10:33
Par : Fabrice_C

C'est bien connu, après chaque changement de régime, les membres de la VIPSU sont redirigés vers des postes de police. Mais cette fois, leur nombre est très élevé et la plupart, jeunes et déjà bénéficiaires de promotions, ne s'adaptent pas à la routine des postes de police. Leur arrivée cause des migraines aux autres policiers.


Plusieurs policiers de différents postes nous ont fait part de leur indignation. Ce qui les choque, c’est que bon nombre de ces ex-membres de la VIPSU ont été mutés vers un poste de police situé à proximité de leur domicile. Pratiquement aucun n’a été envoyé dans les quartiers chauds où le travail est difficile. Ainsi, dans un poste des Plaines Wilhems, cinq anciens membres de la VIPSU y ont été placés. Et, bien sûr, ils habitent tous dans les environs.
Selon nos interlocuteurs, ces nouveaux venus occupent les fonctions de sergents, inspecteurs, chefs-inspecteurs ou même assistants surintendants. Cela fait beaucoup de chefs dans un même poste ! Le comble, c’est que ces hauts-gradés doivent travailler sous les ordres du Station Manager, qui n’est parfois qu’inspecteur.


De plus, ces ex-VIPSU refusent d’effectuer les tâches de simples policiers, telles que les patrouilles, les contrôles routiers ou la surveillance des résidences des VIP. Certains ne veulent pas – ou plutôt ne peuvent pas – prendre les dépositions. Après avoir passé dix ans à accompagner ou à conduire les ministres dans leurs déplacements, ils ne maîtrisent pas ces tâches élémentaires. Plusieurs n’ont jamais travaillé dans un poste de police.


Dans un poste du centre de l’île, un ex-VIPSU est tellement oisif qu’il passe son temps sur son portable. Tandis qu’un autre, très haut-gradé, se consacre à son activité personnelle de transport d’écoliers pendant les heures de travail. Il s’est même permis d’ordonner aux constables et sergents de sévir contre ses concurrents – une directive qui a été refusée.


Pour de simples policiers, ces ex-membres de la VIPSU continuent de mener la belle vie et l’on ne comprend pas pourquoi la hiérarchie ne les affecte pas dans des unités où il y a du travail et où, au moins, ils œuvreraient selon leur grade. Nous avons tenté en vain d’obtenir des explications des Casernes centrales.