Aller au contenu principal
Accueil
Fab: Le 13/08/2025 à 17:21 | MAJ à 13/08/2025 à 17:30
Main picture
Publié : Le 13/08/2025 à 17:21 | MAJ à 13/08/2025 à 17:30
Par : Dooshina Appigadu

Depuis plusieurs semaines, les travaux de protection côtière de l’hôtel Le Saint Géran suscitent débats et interrogations. Au cœur des préoccupations : l’impact sur l’environnement, le respect des droits d’accès au bord de mer… et des zones d’ombre que les habitants et pêcheurs de la région jugent persistantes.

Il nous revient qu'une réunion de consultation s’est tenue le mardi 12 août dans l’enceinte de l’hôtel One&Only Le Saint Géran entre la direction et les pêcheurs de la région.

À l’issue de cette rencontre, le ministère a tenu à rassurer : l’accès du public au front de mer est maintenu. Toutefois, en raison des travaux en cours, un passage sécurisé a été aménagé par l’hôtel afin de permettre aux usagers de circuler en toute sécurité le long de la côte.

Le projet, qui concerne une série de travaux de protection côtière, avait déjà obtenu une première licence EIA (Environmental Impact Assessment) le 10 juillet 2024. La première phase, achevée en octobre 2024, n’avait toutefois pas couvert deux volets : la protection côtière près de l’hélipad et l’installation d’un récif artificiel à proximité de la Villa One.

En raison d’un changement de méthodologie sur la partie de l’hélipad, une nouvelle autorisation a été accordée le 10 juillet 2025, conformément à la loi qui impose que toute modification soit validée par le ministère de l’Environnement.

Selon les autorités, plusieurs visites de contrôle ont déjà été effectuées sur le site et le suivi se poursuivra. Des mesures de précaution, soit des écrans géotextiles, panneaux d’information et maintien d’un accès sécurisé au public, sont en place.

En revanche, le ministère de l'Environnement rappelle que les espaces verts de l’hôtel demeurent une propriété privée, donc inaccessibles au public, même après les travaux. L’accès au littoral est encadré par la "Pas Géométriques Act" sous l’autorité du ministère du Logement et des Terres.

De leur côté, les membres de la Force Vive de Débarcadère se sont réunis hier après-midi et dénoncent des zones d’ombre. Ils réclament une table ronde réunissant les ministères de l’Environnement, du Logement et des Terres, de l'Agro-industrie, des Infrastructures publiques ainsi que les pêcheurs, habitants et toutes les parties prenantes afin d'éclaircir des points jugés ambigus, notamment sur l’accès public et l’impact environnemental du projet.

Nous attendons toujours un retour de la cellule de communication de l’établissement hôtelier.