Lors des débats parlementaires sur le Public Inquiries Bill, le leader de l’Opposition, Joe Lesjongard, a soulevé une série d’interrogations sur le pouvoir conféré au Premier ministre dans la nomination et la révision des termes de références du Board of Inquiry. Citant l’article 4(3) du projet de loi, il a rappelé que le chef du gouvernement est tenu de consulter la personne qu’il envisage de nommer ou qu’il a déjà nommée à la présidence du comité, avant toute modification des termes de référence.
« Mais que se passerait-il si le président désigné refusait un changement ? s’est interrogé Joe Lesjongard. « Va-t-on dans ce cas-là révoquer le président de la commission ? », a-t-il lancé, avant de pousser la réflexion plus loin : « Est-ce qu’on assistera à la révocation d’un ancien juge, ou pire, d’un juge en exercice, par un Premier ministre ? », a souligné Joe Lesjongard.