La fabrication de drogues synthétiques est devenue une pratique courante à Maurice, facilitée par l'accès aisé aux substances nécessaires. Les trafiquants importent des produits bruts, avant de les pulvériser sur du thé ou de les imbiber dans du papier.
Ces opérations ne nécessitent pas de laboratoires sophistiqués : des espaces tels que des garages, des caves ou même des cuisines suffisent pour la production.
Selon un rapport d'ENACT, Maurice se classe parmi les premiers pays en termes de consommation de drogues synthétiques en Afrique australe.
La situation est d'autant plus préoccupante que la drogue synthétique est facilement accessible, avec des doses vendues entre Rs 75 et Rs 100, rendant ces substances particulièrement attractives pour les jeunes et les populations vulnérables.