L’ancien Chairman Emeritus du groupe BAI, Dawood Rawat, s’est rendu hier, mardi, après-midi à la Financial Crimes Commission (FCC) où il a consigné une déposition concernant les actions entreprises à l’époque par la Banque de Maurice lors de la révocation de la licence de la Bramer Bank. Il a déclaré qu’il réclame l’ouverture d’une enquête criminelle sur les circonstances entourant cette décision controversée.

Interrogé par la presse à sa sortie de la FCC sur l’évolution des démarches entreprises auprès de la police et de la FCC, Dawood Rawat a reconnu que « les choses avancent très lentement ».

Le magnat a par ailleurs tenu à rappeler que plusieurs victimes du groupe BAI ont été lésées par les décisions de l’ancien régime, évoquant une situation « sérieuse, voire nationale ». Selon lui, le gouvernement a la responsabilité d’agir avec diligence et de « redresser une injustice historique » qui continue d’affecter de nombreuses familles.

Invité à réagir sur sa propre patience face à la lenteur du processus, Dawood Rawat a confié que son cœur ne peut plus accepter la manière dont les victimes du groupe BAI ont été traitées, ajoutant que cette affaire nécessite désormais des actions concrètes plutôt que de simples promesses.