- Josie Lebrasse (Week-End, rubrique : Faits et effets ; titre : Rien à attendre.
L’auteure revient sur les traditionnels messages de fin d’année de nos dirigeants, notamment celui du Premier ministre. Ces messages « manquent de perspective, d’élan capable d’installer un peu d’espérance, et de provoquer la mobilisation, à défaut de l’adhésion ». Et l’éditorialiste conclut en ces termes : « Non, mais il s’entend parler Pravind Jugnauth ? Il ne lui restait plus qu’à féliciter chaleureusement Yogida Sawmynaden, Mario Nobin, ses socioculturels, sa plateforme politique préférée, et les porteurs de sabres capables de vite transformer leur outil pour les faire passer du métal au plastique ! »
- Voir plus loin sur cette page, le texte intégral de Jean Claude Antoine (Week-End, rubrique HUMEUR ; Titre : Soy man !).
L’auteur revient sur les affaires qui ont marqué 2020, pour conclure que Pravind Jugnauth a définitivement un « mauvais soy» sur lui. Et Jean-Claude Antoine lui suggère « un bain de mer de l’autre côté du récif, suivi d’un rituel de purification au parfum de piments secs grillés ».
- Que le Nous l’emporte en 2021
C’est le titre de l’éditorial de Michaëlla Séblin, dans 5 Plus Dimanche. Un plaidoyer fort en faveur de l’unité, surtout citoyenne. Et à la fin de son édito, elle cite Edwy Plenel, directeur de Mediapart, auteur du livre «Dire Nous», qui nous rappelle qu’il faudra « trouver ensemble les réponses aux défis qui nous assaillent quand ceux qui nous gouvernent, aujourd’hui, comme hier, ne pensent qu’à se succéder à eux-mêmes, qu’à survivre à l’abri du pouvoir. …Ce NOUS où s’inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu’une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d’amertumes ».
- La notion de souveraineté
Nad Sivaramen (l’express) consacre son éditorial au Brexit, c’est-à-dire à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, à partir du 1er janvier 2021.
« Face aux Chinois, Indiens et Américains, (Boris) Johnson aura du mal à négocier, sans le mastodonte qu’est l’Europe, réservoir de 450 millions de consommateurs (contre 66 millions de consommateurs britanniques (…). Il lui restera alors ses anciennes colonies pour faire du business, dont Maurice. Les lendemains de fête, après la panique actuelle liée au coronavirus, risquent de lui donner mal à la tête ».