Selon les enquêtes menées par des psychologues du ministère de l'Éducation, la jeune fille faisait partie d'une communauté virtuelle regroupant une vingtaine de jeunes de 14 à 15 ans provenant de différents collèges. Ce groupe en ligne, créé sans aucune supervision parentale ou d'adulte, avait été rejoint par des adolescents présentant divers problèmes physiques et mentaux.

La tentative de suicide a été déjouée grâce aux enquêtes menées à l'Ébène State Secondary School (SSS) par des psychologues du ministère de l’Éducation, dépêchés en soutien au collège, ainsi que par des policiers de la Brigade pour la protection de la famille, de la Child Development Unit et de l’IT Unit de la police, à la suite du décès tragique de la jeune fille de 15 ans sur le pont Sir Anerood Jugnauth, issue du même établissement scolaire. Contacté par Top FM, Vedhiyen Moonsamy, Acting Director Health and Wellness au ministère de l’Éducation, nous donne plus de précisions.

Selon la Dre Chitra Punchoo, psychologue, il est nécessaire d'intégrer dans les établissements scolaires des séances de discussion une à deux fois par semaine, permettant ainsi aux élèves de s'exprimer.

Vedhiyen Moonsamy affirme que, suite à la déclaration d'un suicide chez un jeune, les autorités compétentes se mettent en action pour fournir un soutien maximal à la famille du défunt, à son cercle proche ainsi qu’à l’établissement scolaire où l’élève était inscrit. Ce suivi physiologique s’effectue sur une période de plusieurs jours.

« Plus on responsabilise les personnes, plus elles se sentent importantes », déclare la psychologue Punchoo. Elle souligne en outre l'importance primordiale des parents dans l'accompagnement de leur enfant. Selon la psychologue, l'interdiction de l'application TikTok à Maurice serait d'un grand soutien pour ces jeunes.