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Fab: Le 16/10/2025 à 14:52 | MAJ à 16/10/2025 à 15:11
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Publié : Le 16/10/2025 à 14:52 | MAJ à 16/10/2025 à 15:11
Par : La Redaction
À peine quelques jours après le coup d’État militaire du 14 octobre, l’Union africaine a suspendu la Grande Île de toutes ses instances, dénonçant une « prise de pouvoir anticonstitutionnelle » menée par le colonel Michaël Randrianirina.
 
Malgré cette condamnation unanime, le nouveau pouvoir de transition tente de s’imposer sur la scène régionale en sollicitant directement Maurice à travers une lettre officielle adressée à la Financial Crimes Commission (FCC).
 
Signé par le colonel Randrianirina, le document mandate la juriste Fanirisoa Ernaivo pour représenter le Conseil National de Défense de la Transition (CNDT) et réclame le gel des avoirs financiers et patrimoniaux de l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga ainsi que des sociétés associées.
 
La lettre demande également des informations bancaires sur ses opérations internationales et propose d’engager des procédures d’entraide judiciaire transfrontalière. Officiellement, il s’agit d’une démarche anticorruption. Mais pour beaucoup, cette initiative ressemble à une chasse aux sorcières orchestrée par un régime non reconnu par l’Union africaine et la communauté internationale.
 
Maurice, étant membre de l’Union africaine, pourra-t-elle aller à l’encontre de la décision de l’Union africaine, d’autant plus que Mamy Ravatomanga n’a commis aucun délit sur le sol mauricien ?