La Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, observée chaque troisième dimanche de novembre, prend cette année une résonance particulièrement sombre à Maurice. En l’espace d’une semaine, trois accidents mortels ont endeuillé le pays. Dans chacun de ces cas, les conducteurs impliqués étaient soit sous l’influence de la drogue, soit en état d’ivresse, selon la police.
De plus, entre janvier et fin octobre 2025, les autorités ont effectué 2 873 tests d’alcootest et 754 dépistages de drogues, positifs révélant l’ampleur d’un phénomène devenu alarmant, sans oublier le drame derrière ces accidents.
Les accidents de la route bouleversent des vies, Josian Perne a perdu son fils, Richard Désiré, victime d’une sortie de route alors qu’il rentrait du travail. Le drame s’est produit le 14 mars 2018.
Plus de 7 ans, ce père n’arrive pas à se remettre de cette disparition. Il raconte comment il a appris la nouvelle.
À la douleur s’ajoute une lutte administrative qui n’en finit pas : malgré les années écoulées, ni le death gratuity, ni l’assurance-vie de son fils n’ont été versés, plongeant la famille dans une interminable quête de justice. Josian Perne affirme ne pouvoir pas faire son deuil.
Pour Alain Jeannot, président de Prévention Routière Avant Tout (PRAT), il est temps de reconnaître que les comportements dangereux au volant détruisent des familles, des vies, et des communautés entières. Il plaide pour une véritable réforme des attitudes sur la route.
Dans le cadre de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route, une messe sera célébrée ce dimanche 16 novembre à 9 h, en l’église Notre-Dame-de-l’Assomption à Roche-Bois.