La Cour de cassation a confirmé ce mercredi 26 novembre la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an de prison, dont six mois ferme, dans l’affaire Bygmalion.

Cette décision rend définitive la seconde condamnation pénale de l’ancien président après celle de l’affaire Bismuth.

Il devra désormais rencontrer le juge d’application des peines pour organiser l’aménagement de sa peine, possiblement sous bracelet électronique.

L’affaire porte sur le dépassement massif des dépenses de sa campagne présidentielle de 2012, financée illégalement à travers un système de double facturation imputé à l’UMP. Sarkozy, poursuivi comme bénéficiaire de ce financement, a toujours contesté toute responsabilité pénale.

Cette condamnation intervient alors que l’ex-chef de l’État, âgé de 70 ans, se prépare au procès en appel dans l’affaire du financement libyen prévu en 2026, après avoir déjà connu une incarcération inédite à la prison de la Santé. Il doit prochainement publier un ouvrage relatant cette expérience.