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Keshinee: Le 25/09/2025 à 19:42 | MAJ à 25/09/2025 à 20:01
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Publié : Le 25/09/2025 à 19:42 | MAJ à 25/09/2025 à 20:01
Par : Dorothy Bonnefemme

La Journée mondiale de la mer 2025 a été célébrée ce jeudi au Rajiv Gandhi Science Centre à Bell Village. Le ministre de l’Agro-industrie, de la Sécurité alimentaire, de l’Économie bleue et de la Pêche, le Dr Arvin Boolell, a rappelé la dépendance de Maurice à l’océan pour le commerce, le tourisme, la biodiversité et la résilience climatique. Il a souligné l’importance de protéger l’océan tout en développant l’économie bleue à travers les ports verts, les énergies renouvelables, la biotechnologie et la digitalisation.

Sous le thème « Notre océan, notre obligation, notre opportunité, » l’événement a été marqué par le lancement des Dialogues pré-consultatifs pour Les Assises de l’Océan 2025, prévues du 17 au 18 octobre.

Lors de son discours, le ministre Arvin Boolell a mis en avant l’initiative du Budget 2025-2026 pour un nouveau plan directeur de l’économie bleue. Il a détaillé les dialogues pré-consultatifs de dix jours dans le cadre des Assises de l’Océan 2025, abordant des thèmes clés allant des ports verts à l’innovation numérique. Le ministre a souligné que ces discussions rassembleront le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les partenaires internationaux afin de façonner la stratégie maritime de Maurice, appelant toutes les parties prenantes à promouvoir

une croissance équilibrée, la protection de l’environnement et l’inclusion sociale.

Puis, Arvin Boolell a réaffirmé l’engagement de Maurice envers les conventions internationales, l’Accord de Paris et la stratégie de l’Organisation maritime internationale pour la réduction des gaz à effet de serre. Il a indiqué que des initiatives étaient en cours pour promouvoir des carburants plus propres, des navires écoénergétiques et le green bunkering, positionnant Maurice comme un hub maritime durable dans l’océan Indien.

Le ministre junior, Fabrice David, a pour sa part, insisté sur la vision de Maurice comme « Grand État océanique », tirant parti de sa zone économique exclusive de 2,2 millions de km² pour renforcer son influence maritime stratégique.