
Celui-ci a souligné qu’en ce qui concerne le recrutement de son successeur, c’est le conseil d’administration qui prendra la décision finale.
« Le processus de recrutement, tel que je le comprends, est mené par le conseil », a indiqué le professeur Prasad.
Andre Viljoen, comme tout nouveau directeur général/CEO, relève de la responsabilité du conseil.
Le conseil a également ses propres responsabilités et obligations en vertu de la Companies Act.
En tant que ministre responsable de Fiji Airways, il a affirmé qu’il n’interfère pas dans les détails ni dans les délais précis du processus de recrutement du conseil.
À seulement cinq semaines de l’arrivée du nouveau Chief Executive Officer à la tête d’Air Mauritius, Andre Viljoen fait la une des médias fidjiens.
Le ministre des Finances de ce pays, le professeur Prasad, insiste : le conseil, dirigé par son président très compétent et expérimenté, Nalin Patel, bénéficie de sa confiance en tant que représentant de l’actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne nationale, actuellement le gouvernement de coalition.
Il ajoute qu’Andre Viljoen pourrait quitter ses fonctions de directeur général/CEO, mais que, pour assurer la continuité et préserver la mémoire institutionnelle des nouveaux projets en cours, il restera au sein du conseil durant cette période de transition.
Le professeur Prasad a assuré qu’il n’y aurait pas de conflit d’intérêts lorsque M. Viljoen prendra ses nouvelles fonctions chez Air Mauritius.
« Le président du conseil a confirmé qu’il n’y aurait aucun conflit d’intérêts de la part d’ Andre Viljoen une fois qu’il assumera son nouveau rôle à Air Mauritius, les deux compagnies aériennes opérant sur des marchés différents. Toutefois, en raison de la flotte commune d’appareils tels que l’Airbus A350 et l’ATR, il pourrait y avoir des opportunités de collaboration. »
Andre Viljoen mettra officiellement fin à son mandat de PDG et directeur général de Fiji Airways à la fin du mois de septembre.
Dans son édition de la fin du mois d’août, le Fiji Times écrit que la Magistrate’s Court de Nadi a rejeté une requête du Bureau des Poursuites Publiques concernant Andre Viljoen.
Le DPP souhaitait qu’il soit entendu par commission rogatoire en raison de son départ imminent.
Mais pour le magistrat Semi Babitu, une telle procédure nécessitait l’accord de toutes les parties, ce qui n’était pas le cas.
L’accusation pointe le rôle d’Andre Viljoen dans l’affaire dite Arms on Board, impliquant 66 chefs d’accusation liés au transport illégal d’une arme à feu.
L’affaire a été renvoyée au 26 septembre.