Dans le cadre de l’appel d’offres international lancé par le Central Electricity Board (CEB) le 18 juin dernier, deux entreprises basées aux Émirats arabes unis, notamment Electro mecha International Projects LLC et Karpowership Global DMCC, ont soumis leur candidature pour la mise à disposition d’une centrale électrique flottante. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à répondre à la hausse constante de la demande en électricité. À ce jour, les propositions des deux soumissionnaires sont entre les mains du Central Procurement Board, nous affirme un responsable proche du dossier.

Mais les barges électriques sont-elles une solution adéquate ?

Le projet de centrale électrique flottante a pour objectif de réduire la pression exercée sur le réseau national. En février de cette année, un pic de consommation de 567,9 MW a été enregistré, illustrant la tension croissante sur l’infrastructure énergétique. Ivan Collendavelloo, ministre de l’Énergie de 2017 à 2020, déplore l’absence d’un véritable plan stratégique pour la production électrique à Maurice depuis en moyenne près de trois ans.

Bashir Jahangeer, ancien parlementaire mentionne que le coût du kilowattheure est un enjeu majeur et souligne également les risques environnementaux liés à l’impact d’une barge électrique sur les écosystèmes marins.

Alors que l’ancien ministre de l’Énergie, Joe Lesjongard estime pour sa part que la solution passe par une réduction de la consommation d’électricité par les citoyens. Il en avait fait état dans l’émission Parlman Lepep sur Top FM.