Une réunion sur le bien-être animal s’est tenue au Conseil municipal de Port-Louis et réunit les parties prenantes et le ministère de l’Agro-industrie. Le Dr Arvin Boolell a souligné la nécessité de moderniser la loi et d’adopter une approche responsable face aux 300 000 chiens et chats errants.

Les ONG dénoncent l’inefficacité des campagnes de sensibilisation et réclament des actions concrètes comme la création d’une police animale, de l’hôpital vétérinaire 24/7, des refuges par circonscription et un vaste programme de stérilisation.

Le Dr Patel, vétérinaire qui n’a toujours pas de permis d’opérer du ministère, effectue 70 stérilisations par jour pour ces ONGs, mais le manque de ressources et l’absence de vétérinaires à la MSAW posent problème. Un des participants a souligné les lacunes dans la loi et propose une amende fixe pour financer les refuges.

Fabrice David, Junior Minister, insiste sur l’implication du ministère du Tourisme face aux chiens errants sur les plages et dans les hôtels.

Les éleveurs de chiens de race sont mis en cause : il est plus facile pour eux d’euthanasier des chiens invendus que de les faire adopter. Arvin Boolell appelle à une réforme rapide, à l’aide internationale et à une meilleure coordination entre les ONG, la police et la MSAW.

Enfin, PAWS et HSI demandent une mise à jour des données, la facilitation des permis pour les vétérinaires étrangers et un soutien accru du gouvernement, inexistant depuis dix ans.

Tous réclament des amendements de l’Animal Welfare Act pour ainsi renforcir les sanctions contre les propriétaires d’animaux irresponsables.

Le sujet brulant concernant la capture et l’exportations des macaques à longues queues était aussi à l’agenda.