Le Canada tourne une page importante de son histoire sociale.

À partir du 10 novembre 2025, l’âge obligatoire de la retraite fixé à 65 ans est officiellement aboli, ouvrant la voie à un système beaucoup plus flexible, adapté aux réalités économiques et démographiques contemporaines.

Cette réforme permettra à chaque individu de choisir lui-même le moment de son départ à la retraite, en fonction de sa situation personnelle et de ses besoins financiers.

Une évolution qui marque un tournant décisif dans un pays où la longévité et les conditions de travail ont considérablement changé au fil des décennies.

L’un des principaux enjeux concerne le Régime de pensions du Canada (RPC/CPP), qui devra revoir ses calculs de prestations et ses mécanismes de contribution afin de s’ajuster à des âges de retraite variables.

L’objectif est clair : préserver sa stabilité financière tout en répondant aux attentes d’une population de plus en plus diversifiée en matière de retraite.

Cette flexibilité accrue encouragera également une planification plus personnalisée.

Les experts anticipent une hausse de l’épargne-retraite, notamment chez les jeunes travailleurs, mieux informés et davantage incités à adopter des stratégies financières adaptées à leurs parcours professionnels.

Toutefois, la réforme ne sera pas exempte de défis.

Les autorités devront veiller à garantir un accès équitable aux pensions malgré la diversité des situations individuelles. Par ailleurs, la viabilité financière du RPC demeurera un enjeu central, alors que la population canadienne continue de vieillir.

Cette transformation témoigne d’une volonté de moderniser la retraite au Canada.

En tenant compte de l’allongement de l’espérance de vie et d’un contexte économique en mutation, le pays cherche à offrir à ses futurs retraités un système plus flexible, plus juste et mieux aligné avec leurs aspirations, améliorant ainsi leur qualité de vie à long terme.