Le Reform Party a tenu son congrès hier à Saint-Pierre, dans un contexte politique marqué, selon son leader, par l’incertitude et l’absence de cap clair.

Prenant la parole devant ses partisans, Roshi Bhadain est revenu longuement sur la situation politique du pays, estimant que le gouvernement actuel souffre d’un manque de planification et de vision à long terme.

S’il reconnaît la volonté du Premier ministre d’obtenir des résultats, Roshi Bhadain souligne toutefois que ce dernier arrive, selon lui, à la fin de sa carrière politique. Il évoque surtout de profondes tensions internes au sein de l’alliance gouvernementale, une situation qui, affirme-t-il, complique sérieusement la tâche du Dr Navin Ramgoolam à diriger le pays dans la « stabilité ».

Le leader du Reform Party parle d’un climat politique marqué par un manque de confiance, de la frustration, de la colère et une amertume grandissante au sein de la population.

Se projetant vers l’avenir, Roshi Bhadain rappelle qu’il ne reste plus que 40 mois, soit environ 1 200 jours, avant les prochaines élections générales. Un compte à rebours déjà enclenché, selon lui. « Le travail commence dès maintenant », a-t-il lancé, appelant à la mobilisation et à la préparation en vue de l’échéance électorale.