
Après un déficit de 55 mégawatts enregistré vendredi, le CEB mise sur plusieurs solutions pour passer l’été sans coupures.
Campagne nationale d’économie d’énergie, messages de sensibilisation dans les médias et même un système d’alerte énergétique à code couleur…
Mais ces mesures seront-elles suffisantes pour répondre à la demande croissante en électricité ? Éléments de réponse dans ce reportage.
Pour Sunil Dowarkasing, expert en environnement, aucune solution rapiden’est envisageable, sinon une meilleure gestion de la production. Il estime que le CEB s’est fragilisé au fil des années et souligne qu’il s’agit avant tout d’un problème de mentalité. Il évoque la possibilité pour certaines industries de passer au diesel ou à l’huile lourde, mais juge cette option difficile à appliquer.
Selon le professeur Khalil Elahee, expert en matière énergétique, les gros consommateurs, qu’ils soient du secteur commercial ou résidentiel, ont désormais la possibilité d’investir dans le photovoltaïque avec batterie. Cette solution leur offre une meilleure autonomie énergétique et cette transition contribuera positivement à la protection de l’environnement.
Du côté du Central Electricity Board (CEB), le chargé de communication Thierry Rasawmy indique que la situation reste sous contrôle. Le CEB est actuellement capable de fournir une électricité de qualité et en continu à la population. Il précise enfin que le CEB demeure attentif à la situation et invite la population à faire preuve de vigilance dans sa consommation électrique.
Si le CEB assure que la situation reste maîtrisée, les experts, eux, appellent à une réforme en profondeur du système énergétique. Entre meilleure gestion, transition vers les énergies renouvelables et changement de mentalité, la clé pourrait bien résider dans une approche plus durable et responsable de la consommation électrique.