Maurice a officiellement soumis sa troisième Contribution Déterminée Nationale, ou NDC, au secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique.

Ce plan climat, validé par le Conseil des ministres et préparé avec la participation des ministères, du secteur privé, des collectivités locales et de la société civile, fixe des objectifs ambitieux.

Parmi eux : une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, une intégration de 60 % d’énergies renouvelables dans la production électrique, et la sortie progressive du charbon.

Les priorités incluent aussi le développement de la biomasse, du solaire, de l’éolien et même de l’énergie thermique des mers. Mais le défi est de taille : aujourd’hui, les énergies renouvelables ne représentent que 18 % de la production d’électricité.

Le plan vise également la décarbonation de l’industrie, du transport et de l’aviation, la restauration des forêts, des mangroves et des récifs coralliens, ainsi qu’une meilleure gestion des déchets, avec un objectif de réduction de 70 % des déchets envoyés à Mare-Chicose.

Maurice, pays particulièrement vulnérable au changement climatique, rappelle dans ce document les menaces qui pèsent sur elle : montée du niveau de la mer, érosion côtière, perte de biodiversité, cyclones plus intenses et hausse des températures.

La mise en œuvre de cette feuille de route nécessitera des financements supplémentaires, estimés à 5,7 milliards de dollars américains entre 2026 et 2035, et un soutien renforcé de la communauté internationale.

La prochaine conférence des Nations Unies sur le climat, la COP 30, se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil.

Maurice y présentera cette nouvelle NDC comme preuve de son engagement pour un avenir plus durable.