Le rideau est tombé sur la période de deuil officielle de neuf jours après les funérailles du pape François, décédé le lundi de Pâques. Une messe solennelle a été célébrée dimanche à la basilique Saint-Pierre, rassemblant une foule de fidèles et de dignitaires ecclésiastiques.

La cérémonie a été présidée par le cardinal français Dominique Mamberti, entouré de ses homologues du collège cardinalice et des principaux conseillers du défunt souverain pontife. Dans une atmosphère empreinte de recueillement, l’Église catholique a rendu un dernier hommage à celui qui aura marqué son époque par son engagement pour la justice sociale et la réforme de l’institution.

Âgé de 88 ans, le pape François s’est éteint des suites d’un accident vasculaire cérébral ayant provoqué une défaillance cardiaque. Affaibli depuis plusieurs semaines par une double pneumonie, il avait été hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome en début d’année. Sa santé fragile était connue depuis longtemps, notamment en raison de problèmes respiratoires récurrents.

Les funérailles, célébrées le 26 avril, ont rassemblé une marée humaine sur la place Saint-Pierre et dans les rues adjacentes. Le pape a été inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, un lieu chargé de symbolisme auquel il était profondément attaché.

Dès ce mercredi, 133 cardinaux seront réunis en conclave au Vatican afin d’élire le 267ᵉ successeur de saint Pierre. Si les conjectures vont bon train sur l’identité du futur pontife, les délibérations se tiendront dans la plus stricte confidentialité, à huis clos, au sein de la chapelle Sixtine. À noter que les deux derniers conclaves, ceux de Benoît XVI et de François, avaient abouti à une élection en moins de 48 heures.