
Lors de son intervention au Parlement dans le cadre des débats sur le Financial Crimes Commission (Amendment) Bill, le leader de l’opposition, Joe Lesjongard, a rappelé que le gouvernement actuel, alors dans l’opposition en 2023, avait tous, sans exception, fait le procès de cette loi. Et que ce gouvernement avait même annoncé la création d’une nouvelle institution, que l’on attend toujours.
Selon Joe Lesjongard, cette annonce a créé un sentiment d’incertitude à la FCC et, depuis, plusieurs de ses officiers ont démissionné ou pris leur retraite anticipée. Ces officiers sont sous pression car, désormais, ils auront un nouveau chef en la personne du Commissaire de police, l’homme de confiance de l’actuel Premier ministre.
Pour le leader de l’opposition, cet amendement est dangereux : « Pourquoi un tel amendement alors que la FCC va être remplacée par une autre institution ? Malheureusement, ce gouvernement prend des décisions catastrophiques. Et ce projet de loi en fait partie », martèle Joe Lesjongard.
Le Whip de l’opposition, Adrien Duval, a, quant à lui, interpellé le gouvernement sur le risque d’un nouveau bras de fer institutionnel, cette fois entre la Financial Crimes Commission (FCC) et le Commissaire de police. « Le danger d’un affrontement ouvert entre ces deux entités ne doit pas être écarté », a-t-il averti lors de son intervention à l’Assemblée nationale.
Il a également déploré le peu de temps accordé aux parlementaires pour examiner les amendements, dénonçant une méthode expéditive déjà critiquée par le passé.