
Le Fonds monétaire international (FMI) salue les mesures fiscales et la réforme des pensions annoncées dans le Budget 2025-2026.
L’accent est également mis sur une réforme nécessaire face au vieillissement de la population. L’organisme souligne par ailleurs la nécessité de revoir certaines subventions sociales jugées inefficaces, comme nous l’explique Manisha Jooty.
« Notre pays est, aujourd’hui, confronté à une dette publique élevée, à une population vieillissante, à des besoins d’investissement importants et à une faible productivité. D'où le besoin de réorienter la politique budgétaire. »
Le FMI est catégorique sur la nécessité des réformes budgétaires. La dette publique s’élève à 87 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024. Le Budget 2025-2026 vise à ramener cette dette à 75 % d’ici 2030. Pour ce faire, l’État prévoit d’augmenter les recettes fiscales de plus de 2 % du PIB et de réduire les dépenses de plus de 1 %.
D'autre part, l’instance monétaire évoque des mesures phares, notamment la suppression progressive des exonérations fiscales dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et des véhicules électriques.
La Basic Retirement Pension (BRP) est également examinée de près, car son montant a doublé depuis 2019, alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter.
Le FMI indique en outre que seuls 11 % des bénéficiaires actuels sont réellement pauvres.