Sévère mise en garde de la Renal Disease Patients Association contre les risques de complications fatales

Le samedi 26 avril, plus d’une soixantaine de patients ont été répartis sur trois séances programmées au centre de dialyse de l’hôpital de Souillac, mais seulement deux infirmières étaient présentes pour dispenser les soins. Une situation que déplore fortement la Renal Disease Patients Association (RDPA), qui affirme qu’une telle organisation est loin d’être suffisante.

Bose Soonarane, secrétaire de l'association, exprime son inquiétude face à cette situation. Pour lui, c’est totalement inacceptable.

« Cela pourrait avoir des conséquences graves. Si un patient rencontre une complication lors de sa session de dialyse et qu’il ne reçoit pas une attention immédiate, cela pourrait être fatal », avertit Bose Soonarane.

Plusieurs infirmiers ont récemment été transférés dans d’autres départements, ce qui n’a fait qu'aggraver la crise, déplore le secrétaire de l’association.

En réponse à cette situation alarmante, Bose Soonarane lance un appel pressant au ministère de la Santé afin qu’il prenne des mesures urgentes pour renforcer l’équipe au centre de dialyse de Souillac. Il a aussi mis en garde les autorités sur les risques accrus de cette négligence.