Joe Lesjongard dénonce une « persécution politique » contre Renganaden Padayachy
Le leader de l’opposition et président du MSM, Joe Lesjongard, s’insurge contre ce qu’il qualifie d’« acharnement ciblé » à l’encontre de l’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy, récemment arrêté à deux reprises dans le cadre du scandale explosif des Rs 300 millions lié à l’Apavou Deal et également dans l’affaire Menlo Park Limited, où des pressions auraient été exercées par Renganaden Padayachy en faveur d’un prêt de Rs 45 millions, au détriment des procédures internes de la MIC. Joe Lesjongard parle ouvertement de « persécution politique » orchestrée, selon lui, par le gouvernement en place, visant son camarade de parti.
Interrogé sur cette allégation, le ministre de la Fonction publique, Raj Pentiah, a tenté de clarifier le concept de persécution. Selon lui, celle-ci supposerait une intervention directe et malveillante, comme celle d’un membre du Parti Travailliste qui, après avoir commenté une enquête, chercherait à y interférer. Dans un tel cas, dit-il, l’accusation de persécution serait fondée. Mais tel n’est pas le cas, souligne le ministre Pentiah.
Par ailleurs, Raj Pentiah a affirmé que Renganaden Padayachy serait en réalité victime d’une persécution venant de son propre camp, le MSM. Il cite notamment Harvesh Seegolam ainsi que Jeetendra Bissessur, proches de l’ex-Premier ministre Pravind Jugnauth, comme étant ceux ayant porté des accusations contre Renganaden Padayachy.