
Le décès du pape François, survenu lundi matin à Rome, marque le début d’une période de deuil, mais aussi de transition au sommet de l’Église catholique. Dans les jours à venir, le Vatican s’organisera pour préparer le conclave qui désignera le 267ᵉ successeur de Saint-Pierre.
Conformément aux règles en vigueur, l’élection du nouveau pape devrait se tenir dans un délai de 15 à 20 jours après la disparition du souverain pontife. Ce laps de temps est nécessaire pour permettre aux 130 cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, de rejoindre Rome. Pendant cette période dite de « vacance du Siège apostolique », c’est le cardinal camerlingue, l’Irlandais Kevin Farrell, qui assure la gestion des affaires courantes du Vatican, sans pouvoir prendre de décisions majeures.
Le conclave se déroulera à huis clos dans la célèbre chapelle Sixtine. Le rituel, immuable depuis des siècles, prévoit plusieurs scrutins quotidiens jusqu’à ce qu’un cardinal obtienne les deux tiers des voix. À l’issue du vote décisif, une fumée blanche s’élèvera au-dessus du Vatican, annonçant l’élection du nouveau pape.
Le collège électoral, composé à près de 80 % de cardinaux nommés par François, devrait orienter le choix vers un profil proche de son héritage en matière d’ouverture, de justice sociale et de dialogue interreligieux.