C’est une page de l’Histoire qui se tourne. Le Pape François, 266e successeur de Saint Pierre, est décédé ce lundi de Pâques, 21 avril, à l’âge de 88 ans, à sa résidence du Vatican, la Casa Santa Marta.

À 9h45, le cardinal Kevin Farrell, Camerlingue de la Chambre Apostolique, a prononcé les mots que des millions de fidèles redoutaient :

Le Saint-Père s’est éteint paisiblement à 7h35, après une longue lutte contre une affection pulmonaire.

Hospitalisé le 14 février dernier à l’hôpital Gemelli pour une bronchite persistante, les médecins avaient ensuite diagnostiqué une pneumonie bilatérale. Après 38 jours d’hospitalisation, il avait regagné le Vatican pour continuer sa convalescence.

Le souverain pontife souffrait de fragilités respiratoires depuis sa jeunesse. En 1957, il avait subi l’ablation partielle d’un poumon. Ces dernières années, la maladie l’avait de plus en plus affaibli.

En avril 2024, le pape François avait lui-même approuvé une nouvelle version du rituel des funérailles papales, dans l’esprit de simplicité évangélique qu’il prônait. Ce rite révisé prévoit que la constatation du décès ait lieu dans la chapelle, et non dans la chambre. Son corps y est immédiatement placé dans le cercueil, selon une liturgie centrée sur la foi dans la Résurrection du Christ.

« Le rite renouvelé insiste sur le fait que les funérailles du Pape sont celles d’un pasteur, d’un disciple du Christ, et non d’un puissant de ce monde. »

Toute sa vie, Jorge Mario Bergoglioa marché humblement aux côtés des plus pauvres et des marginalisés. Son dernier souffle, un lundi de Pâques, semble résonner comme un ultime témoignage de foi et de fidélité.