Le marché de l’or continue d’établir des records historiques. Hier, samedi 4 octobre, le prix de l’once d’or a dépassé les 3 800 dollars, sous l’effet de la faiblesse du dollar américain et des investissements massifs dans les produits adossés à l’or et négociés en Bourse (Exchange-TradedProducts ou ETP). Les analystes restent optimistes : certains d'entre eux prévoient que le métal jaune pourrait atteindre 5 000 dollars l’once d’ici le premier semestre 2026, sous l’effet des achats persistants des banques centrales et des tensions géopolitiques mondiales.

L’or joue désormais un rôle majeur dans les réserves mondiales. En 2025, il dépasse l’euro en tant que deuxième actif de réserve, représentant 20 % des réserves mondiales, contre 16 % pour la monnaie européenne. La Banque de France, avec 2 436 tonnes, voit la valeur de ses réserves grimper à 196 milliards d’euros malgré les pertes de 2024.

Sur le plan africain, le Ghana prend les devants. Premier producteur d’or du continent, il crée l’Office de l’or du Ghana (Goldbod) pour mieux contrôler l’achat et l’exportation de l’or artisanal, renforcer ses réserves de devises et maximiser les revenus de l’État.

Pour les investisseurs, les conseils restent clairs : détenir entre 5 et 10 % d’or dans un portefeuille, idéalement via des produits financiers comme les Exchange-Traded Product adossés à de l’or physique.

À Maurice, le prix de l’or atteint environ Rs155 544 l’once, soit Rs 4 908 le gramme d’or pur. Les barres industrielles de 100 grammes se négocient à près de Rs 5 955 le gramme.

Les tendances restent haussières : Certaines banque anticipe un dépassement des 4 000 dollars l’once à court terme, et d’autre prévoit une progression vers 4 000 dollars au second trimestre 2026. Mais attention : un renforcement du dollar ou un ajustement des anticipations de la Fed pourrait provoquer des replis temporaires.

En résumé, l’or continue de briller sur le marché mondial, confirmant son statut de valeur refuge face aux incertitudes économiques et géopolitiques.