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Yudhisen Mardaymootoo: Le 07/11/2025 à 13:17 | MAJ à 07/11/2025 à 13:23
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Publié : Le 07/11/2025 à 13:17 | MAJ à 07/11/2025 à 13:23
Par : La Redaction

Ce jeudi 6 novembre 2025, l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga comparaissait devant la cour de Port-Louis, à Maurice, pour répondre à des accusations de blanchiment d’argent et de trafic d’influence. La cour a ordonné sa détention policière. Il a alors été conduit en chaise roulante à l’hôpital Jeetoo, où il a été admis en unité de soins intensifs coronariens.

Précédemment hospitalisé à la clinique privée Premium Care, Mamy Ravatomanga y avait été reconduit le 5 novembre après un interrogatoire de la Financial Crimes Commission (FCC). Mais cette fois, la cour a rejeté sa demande de retourner à Premium Care : il doit être placé en détention policière au lieu d’y être reconduit.

Ce refus a immédiatement suscité l’incompréhension de ses avocats, se demandant si cette décision ne constitue pas une atteinte aux droits du détenu, alors que les Standing Orders de la police mauricienne prévoient expressément la possibilité d’un traitement médical privé à titre payant.

Dans les Rights of Detainees in Police Custody des Standing Orders, l’article 7 stipule que le détenu peut, « s’il le demande, être conduit pour recevoir un traitement médical par son propre médecin privé » à ses frais. L’article 8 ajoute qu’il peut « refuser un examen médical » non ordonné par la justice. Autrement dit, le milliardaire pouvait légitimement solliciter une prise en charge dans un établissement privé à ses frais. En refusant de le laisser retourner à Premium Care, les autorités ont donc relancé le débat sur le respect de ces droits.