L’Assemblée nationale a adopté, ce mardi, le projet de loi portant sur la création de la National Agency for Drug Control (NADC), après débats et amendements. Le Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, a profité de son summing-up pour clarifier la portée de ce nouvel organisme, qu’il décrit comme un outil de coordination à vocation nationale, bien au-delà d’une simple entité de répression.
Répondant aux critiques du leader de l’opposition, Joe Lesjondard, sur un prétendu manque de consultations lors de l’élaboration du texte législatif, le Premier ministre a opposé un ferme démenti. Il a rappelé qu’une première réunion consultative s’était tenue dès le 17 mars 2025, avec la participation de 34 institutions et ONG. Un avant-projet de loi y avait été présenté, suivi d’échanges interactifs dont les suggestions ont été intégrées à la version finale du projet, a-t-il souligné.
Concernant les pouvoirs de saisie de drogues, soulevés également par l’opposition, le Dr Navin Ramgoolam a estimé que la loi est sans équivoque sur ce point. Il a toutefois insisté que la mission de la NADC ne saurait se résumer aux opérations répressives. « Il s’agit aussi de traiter les victimes de ces réseaux mafieux, de leur offrir une seconde chance », a précisé le Premier ministre.