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Keshinee: Le 24/04/2025 à 12:04 | MAJ à 24/04/2025 à 12:06
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DRUG-CONTROL
Publié : Le 24/04/2025 à 12:04 | MAJ à 24/04/2025 à 12:06

La dépénalisation du cannabis a été au cœur des discussions lors de l’adoption du National Agency for Drug Control Bill, ce mardi à l’Assemblée Nationale.  Une loi qui prévoit la création d’un organisme chargé de la prévention, du contrôle et de la réhabilitation liée à la drogue.

Les échanges parlementaires ont surtout porté sur trois approches face aux drogues synthétiques : dépénalisation, décriminalisation ou légalisation du cannabis. Le ministre délégué Kugan Parapen a plaidé pour sa légalisation afin de freiner les drogues de synthèse, tandis que le ministre du Travail, Reza Uteem, appelle à une étude approfondie des impacts sociaux d’une telle mesure.

Les divergences ne se limitent pas à l’hémicycle. Elles se retrouvent aussi du côté des associations.

L’association Kollektif 420 a organisé une conférence de presse ce mercredi pour réclamer la dépénalisation du cannabis. Nathalie Dupré, membre du collectif, a expliqué la position de l’organisation.

Sam Lauthan, nouveau président de la National Agency for Drug Control, soutient que la légalisation du cannabis n’est pas envisageable. Il estime que les pays ayant opté dans cette direction n’ont pas su contrôler les conséquences.

Enfin, Saoud Muthy, psychothérapeute, a mis en garde contre les effets du cannabis sur les jeunes. Selon lui, la dépénalisation ne garantit pas une baisse de la consommation de drogues synthétiques, et certains jeunes consommateurs pourraient développer une psychose cannabique.