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Yudhisen Mardaymootoo: Le 03/11/2025 à 09:13 | MAJ à 03/11/2025 à 09:15
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Publié : Le 03/11/2025 à 09:13 | MAJ à 03/11/2025 à 09:15
Par : La Redaction

La confirmation que l’échantillon d’urine du jockey DineshSooful contenait de la cocaïne jette une ombre épaisse sur l’hippisme mauricien. Le communiqué de la GamblingRegulatoryAuthority (GRA), publié le 27 octobre, ne laisse aucun doute : « il s’agit de cocaïne » dans l’analyse A. Quelques jours auparavant, le prélèvement avait été effectué le 18 octobre. Cette trahison des règles frappe non pas un cheval, mais un acteur central des courses.

Sous le regard impitoyable du règlement, ce cas est loin d’être anodin. Les       Rules of Racing énumère explicitement la cocaïne parmi les substances prohibées. Une infraction de cette nature déclenche automatiquement l’application des Rules of Racing : l’article 70.2.1 (échantillon contenant une substance interdite) est ici pleinement engagé.

Le dispositif disciplinaire ne badine pas. Suspension de licence, disqualification, voire radiation définitive sont des sanctions prévues. Bien que la durée exacte soit laissée à l’appréciation des stewards, un précédent parle : lors de l’affaire Marcos Ribeiro en 2024, une disqualification d’un an et dix mois avait été prononcée pour deux contrôles positifs à la cocaïne.

Après le résultat A, DineshSooful a demandé la contre-analyse « Sample B » qui déterminera la suite. Les commissaires doivent ensuite le convoquer à une audience, conformément au règlement : audition, droit de se faire accompagner, puis décision motivée.

Sur le plan judiciaire, les risques ne sont pas moindres. En vertu de la Dangerous DrugsAct, toute possession ou usage non autorisé de drogue peut entraîner une amende voire une peine de prison. Une enquête policière pourrait être ouverte – le dossier n’est pas seulement sportif, il est aussi potentiellement pénal – et l’implication de la police dans ce type de contrôle ou suivi est un angle désormais inévitable.

Dans un pays où des rapports publics ont déjà pointé l’intégrité en berne au sein de l’hippisme – le rapport Parry ayant évoqué « l’intégrité au plus bas » dans ce secteur à Maurice – ce nouvel épisode sonne comme un ultime avertissement.