
Le conflit entre l'hôtel de luxe One&Only Le Saint Géran et un groupe de pêcheurs de la région de l’Est se poursuit. Après une courte suspension, les travaux de réhabilitation du littoral ont repris la semaine dernière, ce qui ne fait pas l’unanimité.
Lors de l'audience du 10 septembre, le juge Denis Mootoo a ordonné la protection policière du projet, suite à l'absence répétée des pêcheurs devant le tribunal. Le juge a également précisé que les convocations seraient désormais communiquées par voie de presse, en raison de leurs multiples absences devant la Cour.
Les ministères concernés ont réaffirmé la conformité totale du projet. Le ministère de l'Environnement a accordé les permis d'étude d'impact sur l'environnement, le ministère de la Pêche a autorisé les opérations, et le ministère du Logement et des Terres a confirmé l'absence de compétence sur les terres en pleine propriété.
Le projet vise à construire des protections côtières pour lutter contre l'érosion menaçant la plage de l'hôtel. Cependant, des pêcheurs locaux expriment des inquiétudes concernant l'impact écologique de ces travaux, craignant qu'ils n'endommagent les écosystèmes marins dont ils dépendent pour leur activité.
L'affaire est ajournée au 6 octobre 2025. Les pêcheurs cités dans cette affaire devront être présents lors de l’audience pour présenter leur version des faits.
De son côté, l'hôtel One&Only Le Saint Géran maintient son engagement envers la légalité de son développement, malgré les tentatives répétées d'obstruction et de discrédit du projet.