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Keshinee: Le 25/04/2025 à 14:23 | MAJ à 25/04/2025 à 14:24
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Publié : Le 25/04/2025 à 14:23 | MAJ à 25/04/2025 à 14:24

Le Centre de Conférence internationale d’Ivato, à Antananarivo, a accueilli jeudi 24 avril le 5ᵉ sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI), réunissant près d’un millier de participants venus des cinq pays membres : Madagascar, les Comores, la Réunion, Maurice et les Seychelles.

Placée sous le thème « Sécurité et souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’Indianocéanie », cette rencontre de haut niveau a permis d’aborder les enjeux cruciaux liés à l’autosuffisance alimentaire et à la coopération régionale dans un contexte de pressions croissantes sur les ressources.

La réunion était co-présidée par le président en exercice de la COI, Azali Assoumani, également président de l’Union des Comores, et son homologue malgache, Andry Rajoelina. Ce dernier, hôte du sommet, a profité de la cérémonie d’ouverture pour réaffirmer l’ambition de Madagascar de devenir « le grenier de l’océan Indien », à travers une profonde transformation de son agriculture.

Particularité de ce sommet : la participation active du président français Emmanuel Macron, en visite d’État à Madagascar. Il a souligné que « la sécurité alimentaire est le meilleur investissement pour la paix et la prospérité », réitérant l’engagement de la France à investir 750 millions d’euros à l’échelle mondiale, dont une partie sera destinée aux pays du Sud-Ouest de l’océan Indien.

Le sommet a également été marqué par la signature de l’accord-cadre d’accréditation au Fonds vert pour le climat, une avancée majeure dans la mobilisation des ressources pour les projets de résilience face au changement climatique.

Deux tables rondes ont rythmé les discussions : l’une axée sur les modalités de renforcement de la coopération régionale, l’autre sur les stratégies pour garantir la sécurité et la souveraineté alimentaire dans l’espace indianocéanique.

En parallèle, plusieurs partenaires internationaux ont assisté aux travaux en qualité d’observateurs, parmi lesquels la République populaire de Chine, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Ordre souverain de Malte, l’Inde, le Japon, les Nations unies et la République de Corée, confirmant l’intérêt stratégique de la région pour la communauté internationale.