L’ancien commissaire de la Financial Crimes Commission (FCC), Me Junaid Fakim, restera en détention. Le tribunal de Rose Hill a, ce lundi 3 novembre, rejeté sa demande de remise en liberté conditionnelle. L’affaire a été renvoyée au 6 novembre.

Arrêté jeudi dernier, Me Fakim fait face à deux charges provisoires : « Public official using his office for gratification », en vertu de l’article 22, et « Breach of confidentiality », sous l’article 161 de la Financial Crimes Commission Act. Peu après son arrestation, il avait été transporté à l’hôpital Victoria pour un examen médical, avant d’être transféré à la clinique Wellkin où il se trouve toujours sous surveillance.

Lors de l’audience, ce lundi, l’Enquiring Officer a indiqué que l’ancien haut fonctionnaire devait prochainement subir une angiographie, dont les résultats orienteront la position des autorités dans la suite du dossier.

La FCC s’est une nouvelle fois opposée à sa libération conditionnelle, soutenant que l’enquête est toujours en cours et que la nature des accusations exige prudence et rigueur.

Pour rappel, Me Junaid Fakim est soupçonné d’avoir, durant son mandat à la tête de la FCC, communiqué à l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga — déjà inculpé provisoirement pour blanchiment d’argent — des informations confidentielles relatives à une enquête en cours. Cette fuite présumée de données sensibles aurait compromis la confidentialité et l’intégrité du processus d’investigation de la Commission.