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Shane: Le 02/06/2025 à 20:23 | MAJ à 02/06/2025 à 20:29
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Publié : Le 02/06/2025 à 20:23 | MAJ à 02/06/2025 à 20:29
Par : Shane

La liesse a viré au chaos. Dans la nuit du samedi 31 mai au dimanche 1er juin, des scènes de violences ont éclaté dans plusieurs villes françaises après la victoire du Paris Saint-Germain face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions, disputée à Munich. À Dax (Landes), un adolescent de 17 ans a été poignardé à mort près de la place de la Fontaine chaude, un lieu où les supporteurs s’étaient rassemblés. À Grenoble, un véhicule a percuté un groupe de personnes, faisant quatre blessés, dont deux dans un état grave. Le pronostic vital d'une des victimes est toujours engagé.

Ces violences ne se sont pas limitées à la nuit de samedi. À Paris, elles ont perduré jusqu’au lendemain. Le préfet de police, Laurent Nuñez, a annoncé 79 interpellations supplémentaires dans la nuit du dimanche à lundi. Il a qualifié cette flambée de violences d’« une forme d’échec », tout en défendant le dispositif de sécurité déployé, qu’il a estimé « suffisant ».

Interviewé par BFMTV, le préfet a mis en cause la responsabilité parentale, mais aussi celle des éducateurs, des associations et de l’Éducation nationale, appelés selon lui à jouer un rôle plus actif dans la prévention de ces comportements. Il a décrit les fauteurs de troubles comme « de jeunes venus de différentes régions de Paris et de la petite couronne, pour piller ».

Les autorités recensent au total 197 personnes blessées, dont 9 policiers, et 570 interpellations : 491 dans la nuit de samedi à dimanche, et 79 la nuit suivante. Des magasins ont été saccagés, des véhicules incendiés, et des tirs de mortiers d’artifice ont été signalés dans plusieurs quartiers de la capitale.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fermement condamné ces violences. Il a salué l’attitude des « véritables supporters du PSG » qui ont célébré pacifiquement la victoire, tout en dénonçant « des barbares » qui ont, selon ses mots, profité de l’euphorie collective pour « commettre des délits ».

Un important dispositif sécuritaire avait pourtant été anticipé par la préfecture de police de Paris, avec 5 400 agents mobilisés. Cette présence visait à encadrer les célébrations et à prévenir tout débordement. Malgré cela, la fête s’est tristement transformée en deux nuits de tensions et de violences.