Si à l’origine cette lutte est née d’une revendication américaine pour huit heures de travail par jour, à Maurice, elle prend une tout autre tournure. La première célébration de la fête du Travail était marquée par un rassemblement du Parti travailliste en 1938. Ce jour-là, plus de 30 000 Mauriciens se sont rendus au Champ-de-Mars pour célébrer la fête des Travailleurs. Ce n’est que des années plus tard que les syndicats verront le jour.
“S’il n’avait pas eu la liaison entre le Parti travailliste et la classe ouvrière à l’époque, on n’aurait pas eu de développement sur le plan économique” dit Jack Bizlall. Il est important de maintenir cette fusion entre la lutte politique et syndicale selon lui.
Ashok Subron de son coté affirme que le 1er mai est devenu une sorte de compétition entre les partis politiques traditionnels. Et que cela n’a rien à voir avec la véritable célébration de la fête du Travail, fait-il ressortir.