Depuis jeudi, plus de 200 employés du groupe La Sentinelle, propriétaire notamment du quotidien l’express, ont été placés en quarantaine alors que 200 autres sont en auto-isolement chez eux. Ce qui intrigue, c’est que plusieurs employés, qui faisaient du télétravail et n’ont pas eu de contact avec les cas positifs détectés dans une des filiales du groupe, Caractère Ltée, sont aussi en quarantaine.

Selon Nad Sivaramen, directeur des publications du groupe La Sentinelle, les autorités ont justifié leur décision en affirmant que les employés ont été envoyés en quarantaine car à un moment, ils étaient présents au siège de l’entreprise, qualifié d’endroit à risque. Or, soutient Nad Sivaramen, leur présence s’explique par le fait qu’ils avaient été appelés à venir à Riche-Terre pour faire un test PCR.

Les dirigeants du groupe disent ne pas comprendre le protocole adopté par le ministère de la Santé. Nad Sivaramen revient aussi sur la Quarantine Act qui permet au gouvernement de venir avec des mesures par le biais de règlements. Cette loi, dit-il, donne au gouvernement un pouvoir quasi-absolu.

Nad Sivaramen déplore aussi que les autorités n’aient pas autorisé plusieurs employés de La Sentinelle de se rendre en quarantaine avec certains équipements importants afin qu’ils puissent continuer à travailler. Il affirme que les dirigeants du groupe espèrent faire entendre raison aux autorités.