L’Organisation mondiale de la santé indique que c’est la première fois que tant de cas sont signalés en même temps hors de l’Afrique dans des zones très disparates.
Il y a eu 780 cas confirmés de variole du singe dans des pays où le virus n’est généralement pas trouvé, selon l’ OMS.
C’est à peu près le triple des 257 cas signalés il y a une semaine.
Il indique que le chiffre – pour les trois dernières semaines – est probablement une sous-estimation et évalue le niveau de risque global comme « modéré ».
L’infection est généralement bénigne, mais c’est la première fois qu’elle se propage largement en dehors de l’Afrique centrale et occidentale.
L’OMS a déclaré que des cas avaient été identifiés dans 27 pays où il n’est pas déjà “endémique”.
La plupart de ces nouveaux cas se trouvent en Europe et en Amérique du Nord ainsi qu’un petit nombre au Mexique, en Argentine, au Maroc et aux Émirats arabes unis.
Le Royaume-Uni compte le plus de cas, avec 207, suivi de l’Espagne avec 156 et du Portugal avec 138.
Dans sa dernière mise à jour, l’OMS a déclaré que certains pays signalaient que de nouveaux cas apparaissaient au-delà des contacts connus de cas précédemment confirmés, ce qui, selon elle, suggérait que des chaînes de transmission étaient “manquées en raison d’une circulation non détectée du virus”.
“Il est très probable que d’autres pays identifieront des cas et il y aura une nouvelle propagation du virus”, a-t-elle ajouté.
Alors que le risque actuel pour la santé humaine pour le grand public “reste faible”, le risque pour la santé publique pourrait “devenir élevé” si le virus se répandait dans des pays où il ne se trouve normalement pas, a-t-elle déclaré. Aucun décès n’a été signalé à la suite de l’épidémie actuelle.
L’organisme mondial de la santé a déclaré que la plupart des cas signalés jusqu’à présent, mais pas tous, concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Il n’y a aucune preuve que la variole du singe soit transmise sexuellement, mais elle se transmet par contact étroit.