Depuis l’enlèvement et le meurtre de Sarah Everard par en mars 2021, par Wayne Couzens – un officier de la police métropolitaine en service à l’époque – 80 autres femmes ont été tuées par des hommes en Grande-Bretagne. La dernière étant Sabina Nessa, enseignante du primaire, âgée de 28 ans, tuée dans un parc au début du mois. Tout indique que les femmes ne sont pas en sécurité dans les rues britanniques et qu’une quarantaine de femmes vont encore y mourir avant la fin de cette année.
Pourtant, de nombreuses promesses ont été faites après l’enlèvement et le meurtre de Sarah Everard, qui ont déclenché un débat sur la sécurité des femmes dans les rues britanniques.
Le responsable marketing de 33 ans est décédé aux mains de Wayne Couzens – un officier de la police métropolitaine en service à l’époque – qui sera condamné aujourd’hui à l’Old Bailey.
Sa mort a déclenché un débat national sur la question de la violence masculine – faisant pression sur Downing Street, les mairies et les forces de police pour qu’ils prennent des mesures.
Un fonds de 45 millions de livres sterling pour des rues plus sûres, y compris un meilleur éclairage et une vidéosurveillance, a été promis par le gouvernement au lendemain de sa mort.
Les ministres ont également annoncé des plans controversés pour que des policiers en civil patrouillent dans les zones avec des bars et des discothèques pour les hommes prédateurs.
Mais beaucoup se méfiaient de l’idée, étant donné qu’il y a eu de nombreux cas d’officiers ayant eux-mêmes commis des infractions sexuelles – y compris le tueur de Sarah.
En plus des mesures de sécurité renforcées, le meurtre de Sarah, de Brixton, dans le sud de Londres, a déclenché un mouvement national sur le fait de s’assurer que les garçons apprennent correctement dès leur plus jeune âge à respecter les femmes.
Mais le meurtre de Sabina Nessa, enseignante du primaire, âgée de 28 ans, au début du mois, suggère qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Depuis que Sarah a été enlevée le 3 mars alors qu’elle rentrait chez elle depuis la région de Clapham, 80 autres femmes ont été tuées et à chaque fois, un homme est le principal suspect.
La cofondatrice de Counting Dead Women, un groupe qui suit le féminicide au Royaume-Uni sur son site Web, Karen Ingala-Smith déclare : «Il y a 37 femmes qui vont être tuées violemment avant la fin de l’année. Beaucoup d’entre elles savent maintenant que leur vie est en danger, beaucoup ont peur d’être tuées, affirme-t-elle.