Au cours de ce week-end, une adolescente de 16 ans souffrant de troubles mentaux a allégué avoir été victime de viol et de violence lorsqu’elle est partie à une fête d’anniversaire. Le 21 août, une fillette de 14 ans souffrant de troubles psychiatriques a allégué avoir été agressée sexuellement par deux jeunes hommes qu’elle avait rencontrés sur la plateforme TikTok. La vulnérabilité de cette catégorie de personnes en situation de handicap ne semble pas près de diminuer. Facilement ciblés par les prédateurs sexuels, les enfants et adolescentes souffrant de troubles mentaux sont également victimes d’un manque d’encadrement. Moins ambitieuse que leur demande d’inclusion au sein de nos différentes institutions, la protection des enfants et adolescents atteints de handicap mental est souvent gravement compromis, en raison du tabou qui persiste autour de la sexualité à Maurice, Ally Jhookhun, fondateur de l’Association du Down Syndrome, affirme que les parents d’enfants en situation de handicap, manquent d’encadrement. Selon lui, il n’existe aucune organisation pour soutenir ces parents.
Pour Rama Ersapah de la Global Rainbow Foundation, il est essentiel que les écoles spécialisées prennent également en compte l’éducation sexuelle.