Ce sont les formateurs et ceux qui militent pour la sécurité routière qui le disent. Les lois et les mesures ne sont pas assez répressives pour diminuer le nombre d’accidents sur nos routes. Surtout ceux impliquant les deux roues. Il faut savoir que l’année dernière, 44 motocyclistes ont perdu la vie dans des accidents. Et depuis le début de cette année, ils sont au nombre de 36. Pas plus tard que mardi à Petite Pointe-Aux-Piments, deux motocyclistes y ont laissé la vie. Sajeev Mewasingh, membre fondateur de la Fellow Bikers Association, est d’avis que la situation n’est pas prête de s’améliorer. Il évoque un certain laisser-aller des autorités avançant que plusieurs facteurs contribuent à une hausse vertigineuse des deux roues dans des accidents fatals. Pour lui, il faut durcir la loi.
Giovanni Alfred qui est président du Daimlers Moto Club évoque pour sa part un manque de discipline. Pour lui, il est clair que les autorités doivent reconsidérer le projet de motoécole pour la formation des motocyclistes. Trop de jeunes, dit-il, sont en train de perdre la vie. Il est temps d’arrêter l’hémorragie.
Lors d’une réunion de la National Road Safety Commission le 4 août dernier, le Premier ministre a annoncé qu’une campagne de sensibilisation est prévue pendant trois mois. Elle débutera en octobre et se terminera fin décembre.