Le Premier ministre a évoqué le sujet lors de la séance parlementaire du 17 décembre dernier. Ainsi, le Dr Navin Ramgoolam a annoncé qu’il souhaitait qu’un accord soit conclu « dans l’intérêt du pays ».
Lors de la séance parlementaire, le Dr Navin Ramgoolam a affirmé qu’un comité interministériel, sous sa présidence, avait été mis sur pied pour passer en revue l’ébauche de l’accord conclu par l’ancien régime et le gouvernement britannique sur la rétrocession des Chagos à Maurice.
Navin Ramgoolam a affirmé qu’une délégation britannique était récemment à Maurice et que son gouvernement a soumis des contrepropositions aux camps adverses. Celles-ci sont actuellement étudiées par le gouvernement de Sir Keir Starmer.
Le chef du gouvernement a aussi déclaré que durant les discussions, la partie mauricienne a clairement fait comprendre au Royaume-Uni qu’elle souhaite conclure un accord qui soit dans l’intérêt du pays.
Si la position mauricienne est bien définie, la communauté internationale fait toujours pression. L’Inde, à travers la visite à Maurice de son secrétaire aux affaires étrangères, Vikram Mistri, aurait incité la partie mauricienne à conclure un accord dans les plus brefs délais. Le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, aurait, lors d’un entretien avec le Dr Navin Ramgoolam cette semaine, fait de même, insistant sur une conclusion rapide de cette affaire.
Nous apprenons d’ailleurs que l’Attorney General, Gavin Glover, devrait se rendre au Royaume-Uni dans les prochains jours pour des discussions plus poussées avec les autorités britanniques.
Tout semble ainsi porter sur une conclusion rapide puisque les protagonistes, malgré les pressions externes, semblent déterminés à battre l’échéance du 20 janvier 2025.